A deep endless stream

Teaser

"A Deep Endless Stream est un drame psychologique, fantastique avec une pointe d’horreur."
Flore Poulain
Réalisatrice

Synopsis

Adèle, une trentenaire en deuil, est submergée par la perte de sa mère. Éprise d’une tristesse abyssale, elle décide de retourner dans la maison de son enfance pour y passer une nuit. Confrontée à une série de phénomènes paranormaux, Adèle cherche une porte de sortie pour échapper à sa vérité.

La naissance de
« A Deep EndleSs Stream »

En 2025, assise sur mon canapé en France devant mon rectangle, j’ingère en continu le flux d’images polarisées du monde politique qui m’est proposé. Une sorte de mauvais épisode de Dallas et d’un film d’horreur dystopique. Tout paraît si irréel, si déconnecté, que je ne peux qu’observer ce théâtre politique à distance, comme on regarde un cauchemar éveillé sans vouloir y prendre part. Cette soi-disant « réalité », plus sombre que la fiction, semble si absurde que l’on ne peut que rêver qu’un jour la Paix vienne habiter la Terre.

Mais pour exister ne doit-elle pas déjà nous habiter ?

Ce film est né de l’envie de détruire les frontières du « réel » pour créer un nouveau monde où tout est possible en conscience.

L'Équipe du Film

Actrice : Cynthia Gromy

Réalisation, Scénario, Montage Image & Étalonnage : Flore Poulain

Image & Assistanat – Réalisation : Rémi Granja

Montage & Son : Arnaud Julian

Mixage : Antonin Dalmasso

Effets Visuels : Charlotte Jubelin

Vision Artistique

Un jour, j’ai ouvert la boîte de Pandore, et depuis, j’essaie de la refermer.

Mais je n’y parviens pas.

De cet accident, j’ai pu ouvrir les portes des différentes strates de l’inconscient. Au lieu de me tourner vers l’extérieur, j’ai choisi de me tourner vers l’intérieur pour changer ma vision du monde. C’est en explorant qui je suis, que j’ai pu voir les autres.  J’ai traversé le vide, le néant, le tout.

À l’école, on m’a appris à répéter le monde, pas à le questionner. On m’a tout appris avec la tête, mais rien avec le cœur. À présent, je choisis de penser avec mon cœur et non avec ma tête.

Nous avons tous une part d’ombre et une part de lumière. Accepter de plonger dans notre obscurité, c’est révéler la beauté de notre lumière.

C’est pourquoi « A Deep Endless Stream » existe.

La peur existe pour être affrontée — rester figé face à elle, c’est mourir. Le mouvement, c’est la vie. Quelle que soit la dimension dans laquelle nous évoluons, tant que nous bougeons, nous sommes vivants.

J’utilise le septième art pour révéler la beauté cachée en nous, car dans ma vérité, tout est déjà là — à l’intérieur. Le monde extérieur n’est qu’une scène, et nous en sommes les acteurs.

Et la question que je me pose chaque nuit avant de m’endormir est :

 « Jusqu’où sommes-nous prêts à accepter ? »

Je fais face à cette limite qui ne cesse de vaciller.

Dans un monde où l’on se bat pour la liberté au lieu de l’incarner.

Les rêves de mes nuits agitées sont faits pour être transcrits.

À travers mon cinéma, j’espère rendre visibles les mondes invisibles.

F.P

Note d'Intention
⚠️ ATTENTION SPOILER ⚠️

Expérience mystique ou sombre folie,  A Deep Endless Stream, est un huis clos où l’héroïne est poussée vers la lumière pour échapper à sa claustration dans la matière.  Ce court métrage est une métonymie de la mort physique d’Adèle au travers du prisme de la maison. Chaque pièce s’éteint progressivement comme les organes de son corps qui petit à petit cèdent jusqu’à la dernière pièce maitresse, moteur de son véhicule, son cœur.

Dans cette tragédie, Adèle éprise d’une profonde tristesse suite au décès de sa mère, n’arrive pas à faire son deuil. Elle met fin à ses jours en s’ouvrant les veines dans son bain. Entre la vie et la mort, Adèle se retrouve dans une étrange dimension coincée dans un espace où le temps n’existe plus. Prisonnière de son corps qui se meurt lentement, elle cherche désespérément des repères dans la matière. Une succession de bugs dans cette nouvelle matrice, la ramène à l’évidence de sa propre mort.

Ma volonté principale dans la réalisation de ce film est de partager la vision d’Adèle et de plonger le spectateur au cœur de sa tourmente. Bercée par son déni, elle refuse d’affronter la vérité.

De la tristesse à l’angoisse, j’ai désiré pour cette création d’explorer les genres complexes du drame et de l’horreur. Ce film est avant tout une figure de style, autant sur le plan de l’écriture que de la réalisation. Mes contraintes pour tourner étant les suivantes : un lieu, une actrice, un technicien et une caméra. Mon directeur de la photographie et moi-même avons cherché à donner une place prépondérante au traitement de la lumière pour révéler le secret caché au plus profond d’Adèle.  Nourrie par cette impulsion, nous avons créé de manière très intuitive les plans que nous composions au fil du tournage. J’ai par la suite travaillé de manière prédominante la partition sonore du film.  J’ai cherché à lier la matière et la couleur de l’image et du son pour apporter un résultat organique. En réponse à ce défi, j’ai décidé de réaliser mon premier court métrage.

F.P